Au regard de l’engouement de la première saison de cette opération d’apport des compétences et de capacités aux jeunes sans emplois et sous-scolarisés, le chef de l’Etat la nouvelle génération de ce projet.
Après les 2580 premiers jeunes qui ont acquis des connaissances dans divers métiers du BTP, le président de la République annonce la poursuite de l’opération sous une nouvelle formule plus pointue et agressive qui permettra d’accélérer l’employabilité des jeunes sur l’étendue du pays.
Le programme qui consiste à donner à chaque participant une première expérience qui pourra être valorisée dans la suite de son parcours, ouvre également des perspectives quant à l’acquisition des connaissances pratiques susceptibles d’aider les apprenants dans l’auto-emploi, notamment lorsqu’il s’agit de métiers de services techniques.
Aussi est-ce au vu du succès remporté par la première opération que le chef de l’Etat qui est en quête des suffrages des Gabonais, propose une extension, un renforcement et une systématisation de ce programme.
Cette option passe par la réorientation de fonds du fonds d’aide à l’insertion et la réinsertion professionnelle (Fir) vers la cible prioritaire des jeunes sans qualification, question de les accompagner vers une première expérience professionnelle.
Les ressources publiques allouées à ce programme resteront en hausse et de nouveaux partenaires techniques et financiers ainsi que des bailleurs de fonds seront mis à contribution afin de renforcer le dispositif de financement de ce programme qui a connu des résultats très encourageants ces dernières années, avec un taux de placement en emploi de 70% des personnes accompagnées.
Les ressources doivent également permettre à 3000 jeunes de bénéficier de stages et de formation professionnelle pour une durée de six mois. Ceci fait partie des souhaits et ambitions que nourrit Ali Bongo Ondimba pour le renforcement des capacités des jeunes sous-scolarisés et sans qualification.
Car, les ressources du Fir doivent contribuer également à offrir la possibilité, chaque année, de bénéficier d’une première expérience professionnelle, dans le cadre d’un apprentissage d’un an idéalement, d’un stage professionnalisant de six mois le cas échéant.
«Nous devons tendre à ces jeunes la perche qui leur permettra de trouver les conditions de leur autonomie et de leur émancipation sociale et économique. C’est le sens que je donne à l’égalité des chances pour les jeunes », explique le chef de l’Etat.
Le secteur privé participera également à cette nouvelle aventure. Les entreprises qui accepteront de participer à cette nouvelle option bénéficieront de main d’œuvre motivée et mieux formée ; le coût de la main d’œuvre sera pris en charge à 50% par l’Etat.