Un peu plus d’une semaine après l’ouverture de la campagne comptant pour la présidentielle du 27 août courant, la ferveur électorale n’a toujours pas gagné Libreville, la capitale !
Aucune marche, contestations ou heurts enregistrés à Libreville depuis l’ouverture de la campagne électorale ! C’est dire que les risques de grabuges annoncés çà et là ont trompé plus d’un résident de la capitale gabonaise. Mieux, la campagne se déroule en toute sérénité, aussi bien dans le camp de l’opposition que celui de la majorité.
Idem pour le quotidien des populations qui n’a pas véritablement changé. On peut donc affirmer que la routine préélectorale n’a pas bougé d’un iota. Dans le même registre le social et l’économie, les deux « instruments » de fonctionnement d’un pays enregistrent le même rythme. Un climat qui n’étonne presque personne car pour certains, « les Gabonais sont de nature pacifique ».
Quid du 27 août ?
Dans le déroulement cette élection présidentielle, malgré le calme apparent certaines personnes se ruent tout de même vers l’intérieur du pays. Pour beaucoup, la date à craindre est celle du 27 août, le jour du scrutin. « Ceux qui ont l’habitude des élections au Gabon doivent comprendre que le temps actuel est certes crucial, mais ce n’est pas le plus déterminant. Contestation, casses, marches, etc. C’est lors du tournant final que cela arrivera, c’est-à-dire le jour même du vote. Pour l’heure les candidats se concentrent à l’essentielle : l’étape de séduction », soutient un citoyen lambda.