En plus de raccorder les villes gabonaises entre elles par des routes bitumées, le candidat à la présidence promet de construire et de rénover des centaines de kilomètres de voies dans les centres urbains.
Depuis plusieurs années, les routes constituent une préoccupation majeure dans la politique de développement des infrastructures d’Ali Bongo Ondimba. On le constate encore au cours de la campagne électorale en cours au Gabon depuis le 13 août pour l’élection présidentielle. Dans «Mon engagement pour le Gabon fort », le candidat du Parti démocratique gabonais (Pdg) promet aux électeurs de continuer son œuvre dans le domaine des infrastructures routières.
A ce propos, il entend mettre en place un programme d’urgence de réfection de voiries urbaines. Le président de la République entrevoit la réfection de plus de 300 kilomètres de routes, pas seulement dans les principales villes des provinces, mais dans toutes les communes du pays. Un programme qui rentrera dans le cadre du projet de raccordement de l’ensemble du territoire national.
Dans la même mouvance, Ali Bongo Ondimba souhaite rempiler un deuxième mandat pour finaliser les chantiers en cours en ce qui concerne la construction et le bitumage de 640 kilomètres de routes nationales. Le président sortant envisage par ailleurs la construction de deux corridors afin de désengorger Libreville, capitale gabonaise et principale métropole avec plus de 600 000 habitants.
Enfin, s’il est réélu, le président actuel envisage de rénover et de sécuriser le chemin de fer du Transgabonais. Dans le domaine des infrastructures routières, Ali Bongo est crédité d’un bilan plus que positif. Au cours des sept dernières années, la réalisation des objectifs contenus dans le Plan stratégique Gabon émergent (Psge) a permis de réaliser près de 800 kilomètres de routes à travers le pays, ce qui a permis de rattraper quelque peu le retard accusé en 4 décennies.