La coordination nationale des jeunes pour la campagne électorale d’Ali Bongo a démarré sa tournée de sensibilisation dans les quartiers de Libreville.
Dans le cadre de la campagne électorale du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), le coordonnateur national des jeunes a lancé, le 18 août courant, une tournée de sensibilisation dans le 5e arrondissement de Libreville. Objectifs : appeler les jeunes à voter en faveur d’Ali Bongo lors du scrutin prévu pour le 27 août prochain, et les entretenir sur les risques de troubles qui pourraient survenir au cours de cette période électorale.
Pour Vivien Amos Makaga Péa, il s’agit de se rapprocher des jeunes des quartiers sous-intégrés de la capitale, et de leur faire prendre conscience de la nécessité d’exercer leur pouvoir. «La jeunesse gabonaise a le pouvoir de changer les choses dans ce pays, mais elle n’est pas encore expérimentée», a-t-il déclaré, lors du rassemblement ayant récemment eu lieu au carrefour Rio à Libreville. A l’Union des jeunes du PDG, l’on soutient que la force et la puissance de la jeunesse gabonaise doit être mise à la disposition de l’avenir du pays. Avenir qui serait assurée par le président de la République sortant. Aussi, de la CNAMGS, au forum de la jeunesse, en passant par le programme «1 jeune = 1 métier», à la réforme de l’attribution sans exclusive des bourses aux étudiants, les initiatives d’Ali Bongo en faveur de la jeunesse constitueront le discours de cette campagne de sensibilisation.
Organisée sous la forme de porte à porte, la campagne de sensibilisation qui devrait s’étendre dans des villes de l’intérieur du pays, vise également à entretenir les jeunes sur le sujet de l’instrumentalisation. «Les jeunes doivent faire confiance à Ali Bongo, un homme qui pense que la place de la jeunesse n’est pas dans la rue mais à l’école ou à son lieu de travail pour gagner l’argent honnêtement», a rappelé Vivien Péa, non sans accuser l’opposition de pousser des jeunes à occasionner des troubles au cours de cette élection, notamment au terme de celle-ci. «Cette élection ne se fera pas dans la violence», a-t-il décrété avant de lancer : «Dun côté, nous avons ceux qui veulent mettre le Gabon dans le chaos, et qui souhaitent faire reculer le Gabon en gardant les yeux dans le rétroviseur ; de l’autre, nous avons ceux qui luttent contre les privilèges indus.» Après avoir émis l’idée de faire signer une charte de non-violence aux différents candidats à la présidentielle, la campagne de sensibilisation de l’UJPDG vise donc à prévenir d’éventuelles contestations violentes à la suite de la communication des résultats du scrutin.