Libreville – Au quatrième jour de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 27 août prochain, 3 candidats de l’opposition se sont prononcés en faveur d’une candidature unique pour terrasser le président sortant Ali Bongo Ondimba. Notamment Guy Nzouba Ndama et Casimir Oyé Mba. C’est sur l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Jean Ping, que leur choix a été porté.
Dans la foulée, Bruno Ben Moubamba, un autre candidat de l’opposition a déclaré ne pas avaliser cette initiative qu’il qualifie de putsch. Interrogé par les médias, il a révélé qu’il s’agit d’une union motivée par des considérations financières.
« C’est un regroupement des privilégiés déchus qui veulent revenir aux affaires et qui se préoccupent de se distribuer des postes au détriment des intérêts des populations laissées pour compte », pensent d’aucuns sous le couvert de l’anonymat.
Des observateurs, issus des milieux diplomatiques, estiment que bien qu’encourageante, cette initiative aura du mal à prospérer. Car, avancent-ils, l’on est en face d’une opposition ambivalente : elle s’unit d’un côté, avec des germes de fissures qui enflent en son sein de l’autre côté.
Loin du bruit et du tape-à-l’œil, un candidat indépendant, Dieudonné Minlama Mintogo, continue de faire son sillon. Son programme de société attire de plus en plus d’attention de par sa cohérence et sa tonalité empreinte de bonne gouvernance, apprend-t-on. Nous y reviendrons avec force et détails.