L’étape de la ville de Ntoum, dans le département du Komo-Mondah au cœur de la province de l’Estuaire, a failli tourner au vinaigre pour le candidat Jean Ping. Son véhicule a été saboté par des inconnus pendant qu’il tenait son meeting.
Les boulons des pneus du véhicule de Jean Ping ont été desserrés au moment où il s’adressait aux populations de Ntoum. C’est son service de sécurité qui s’en est vite aperçu. L’annonce a été faite par l’un des bras droit du candidat Ping, Richard Moulomba. Face au public nombreux venu l’acclamer, Jean Ping a clairement affirmé sa volonté d’aller de l’avant et de ne pas se faire intimider par cette tentative de sabotage de son véhicule. « Rien ne pourra nous arrêter »a martelé l’ancien président de la commission de l’Union Africaine.
Jean Ping continue de croire en son destin présidentiel. Il l’a encore fait savoir durant son périple dominical à Kango (chef-lieu du département du Komo-Kango) et Ntoum (chef-lieu du département du Komo-Mondah), deux villes de la province de l’Estuaire.
Mais le délire a atteint son paroxysme au quartier de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de la capitale gabonaise où un public excité est venu communier avec son champion.
Tour à tour, Me Louis Gaston Mayila, Benoit Mouity-Nzamba,l’ancien Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong et le coordonnateur général de la campagne de Ping, René Ndemezo’o Obiang ont harangué les foules tout en appelant les militants à la mobilisation . « La vigilance doit toujours être de mise pour surveiller le dépouillement du vote le 27 août prochain. C’est la loi qui l’oblige. Ne laissez pas les pédégistes dépouiller seuls. Sinon ils vont encore voler notre victoire. »A tenu à préciser le coordonnateur de la campagne de Jean Ping.
« Il faut tout faire pour éviter l’abstention. Ceux qui sont inscrits doivent rapidement retirer leurs cartes d’électeurs. Même si on n’est pas inscrit sur les listes électorales, on peut jouer le rôle de sentinelle. L’alternance doit se faire avec tout le monde. Moi et vous. Sans vous je ne suis pas fort ».Propos du candidat Jean Ping, très ovationné qui a ajouté « Vous êtes venus en masse ce dimanche parce que vous souhaitez voir notre pays changer. Personne n’a été transporté. Personne n’a reçu 5000 ou 1000 F CFA pour venir écouter le changement. »
Ce lundi pour sa troisième étape de campagne, Jean Ping anime 4 meetings
à Libreville et dans la commune voisine d’Owendo.