La polémique ridicule et stérile autour de l’état civil du Président vient encore de discréditer l’opposition gabonaise. Celle-ci ne cesse d’aller d’échecs en échecs. La préfecture de Nantes a classé cette affaire après la plainte d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba. Le Tribunal de Libreville a débouté les plaintes de Paul-Marie Gondjout. La Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) a validé le dossier de candidature d’Ali Bongo Ondimba. La Cour constitutionnelle a rejeté les requêtes de Jean Ping, Guy Nzouba Ndama et Pierre-Claver Maganga Moussavou. Jean de Moukagni-Iwangou, le prétendu juriste hors catégorie, vient d’être humilié.
Incapables de démontrer qu’Ali Bongo Ondimba a acquis la nationalité gabonaise, les requérants Jean de Dieu Moukagni-Iwangou et Luc Bengone Nsi voient leurs requêtes déboutées par la Cour d’appel de Libreville. Au plan juridique, cette affaire a toujours été sans issue, elle n’aurait jamais pu prospérer. “Au niveau de la Cour d’appel, le débat est clos”, a dit la juge Ayo Mba. Jean de Dieu Moukagni-Iwangou semble tourner la page après ce verdict. Il prépare en ce moment un congrès pour soutenir un candidat à l’élection présidentielle d’août prochain.