Les premières installations de barrières électriques, pour repousser les assauts des éléphants et autres animaux sauvages contre les plantations, ont commencé à être installées par l’Anpn.
Lee White, secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) et le ministre de l’Environnement, Flore Joséphine Mistoul Yame, ont procédé au lancement des travaux d’installations des barrières électriques dans le parc de la Lopé.
Le parc national de la Lopé est un site protégé du Gabon, inscrit depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco sous le nom de « Ecosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda ». Il fait partie des sites sur lesquels seront posées ces barrières dans le but est de protéger les communautés villageoises régulièrement menacées par les éléphants et autres animaux sauvages qui dévastent leurs plantations et détruisent leur espace de vie.
Cela rentre dans le cadre du projet « Fils et faune », un pan du Plan national de gestion du conflit homme-faune initié en avril dernier par le président de la République Ali Bongo Ondimba pour protéger les communautés villageoises régulièrement menacées par les pachydermes partout sur le territoire national.
Hautes de 90 centimètres, les barrières à construire sont équipées de deux rangs de fils de fer électrifiés, dont la décharge suffira à écarter les éléphants, sans les blesser. Inspiré d’une expérience kenyane, le projet « Fils et Faune » vise à installer des barrières électriques sur un linéaire de plus ou moins 5 km dans 10 sites identifiés de la province de l’Ogooué-Ivindo, mais aussi dans celle du Haut-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga et de l’Estuaire.
