Décidemment, la 31e édition des Jeux olympiques « Rio 2016 » ne sourit pas à notre pays qui enregistre, une nouvelle contre-performance chez nos judokas. Après la sortie sans panache de Paul Kibikaï, mardi, le tour est revenu, hier, à Sarah Myriam Mazouz, dans les -78kg, de plier l’échine. Mazouz n’aura tenu que 1 minute 55 secondes face à l’Anglaise Powell Natalie qui, plus méthodique et lucide, a marqué un ippon.
Une issue, pourtant, que le coach Laraque Ernest a tenté de contrer en mettant en place un plan de jeu. Qui a consisté à « garder loin l’adversaire incisive lorsqu’elle vous colle ». L’entame est acceptable pour Mazouz, qui suit les consignes de son entraîneur. Ce que ce dernier redoute, arrive malheureusement. D’abord sa pouliche prend un avertissement en voulant mieux faire (2’54’’). L’agressivité (au bon sens du terme) de Sarah Myriam prend une allure irrégulière.
La nature imprévisible du judo s’abat sur Mazouz à 2’15’’ de la fin du temps réglementaire, alors que la Panthère gabonaise tente de contrôler la confrontation. Stupéfaction et déception animent les membres de la délégation gabonaise conduite par les présidents du Comité national olympique du Gabon (Cnog), Léon-Louis Folquet, et de la Fédération gabonaise de judo, Franck Angwe Aboughe. Et l’entraîneur de Mazouz, Laraque Ernest.