L’augmentation de la capacité d’accueil est due à la construction de nouvelles structures hospitalières et la réhabilitation d’autres.
La capitale gabonaise dispose de plus de places pour accueillir un grand nombre de malades en même temps. La capacité d’accueil des infrastructures sanitaires à Libreville a été multipliée par quatre en sept ans. Cette augmentation est principalement le fait de la construction de quatre nouvelles infrastructures sanitaires de grande qualité et de la réhabilitation de deux autres.
Depuis le lancement du Psge, d’importants travaux ont été réalisés pour améliorer le standing du Gabon en termes d’infrastructures sanitaires. A Libreville, les Chu d’Angondjé, Owendo et celui de Jeanne Ebori ont été construits, en plus de l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba. Le Centre hospitalier universitaire de Libreville a, quant à lui, été rénové avec une augmentation de 800 lits aux 200 lits déjà existants.
Ces nouvelles infrastructures sanitaires ont aussi permis au pays de développer la prise en charge de sept nouvelles spécialités sur l’ensemble du territoire. Le Chu d’Angondjé est spécialisé dans la cancérologie ; l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba est chargé de la prise en charge des brûlures ; les pathologies viscérales traitées avec imagerie par résonnance magnétique (Irm) sont prises en charge par le Chu de Libreville. Le Chu d’Owendo hérite de trois spécialités : l’orthopédie, la traumatologie et les pathologies de la tête et du cou. Enfin, la prise en charge de la mère, de l’enfant et la procréation est à la charge du Chu Jeanne Ebori.
Outre ces hôpitaux, d’autres établissements sanitaires ont été construits, à l’instar des centres médicaux de Bongoville et de Ngouoni. Le centre de traitement ambulatoire de Lambaréné, les centres de santé du cap Esterias et Batouala quant à eux ont été réhabilités.
Les perspectives d’évolution des infrastructures sanitaires à l’horizon 2020 reposent sur la poursuite du programme de renforcement des infrastructures sanitaires avec la construction des centres hospitaliers régionaux et centres de santé dans les localités rurales, dans le but d’améliorer l’accès aux soins dans les zones rurales.