Depuis leur arrivée sur le sol gabonais, ils accomplissent leurs tâches en toute ' 'impartialité, neutralité, transparence et indépendance sans pression d'aucune sorte''.
En séjour au Gabon depuis quelques semaines à l'invitation du gouvernement, la Mission d'observation électorale de l'Union européenne fait un bilan d'étape de sa mission.
A ce jour, concomitamment aux rencontres avec les responsables des différentes institutions et ministères (Commission électorale nationale autonome et permanente, Cour constitutionnelle, présidence de la République, Conseil national de la Communication, Conseil national de la Démocratie, Affaires étrangères, Intérieur, etc.) impliqués dans le processus électoral en cours, ils se sont entretenu avec dix des quatorze candidats à la prochaine élection présidentielle, les représentants de deux d'entre eux et formuler le désir de s'entretenir avec les deux autres.
Selon l'oratrice, depuis le 30 juillet écoulé, de nombreux observateurs ont été déployés dans les neuf provinces du pays. Ils ont eu des séances de travail avec les gouverneurs, préfets, maires, la moitié des quatre vingt-cinq présidents des commissions électorales locales, les représentants locaux des différents candidats, les membres de la société civile, etc.
Dans tous les cas, a-t-elle laissé entendre, leur mission se déroule sans intervention ou pression d'aucune sorte en tenant compte des principes d'impartialité, neutralité, transparence, indépendance qui, a-t-elle précisé, régissent toutes les missions d'observation électorale de l'UE à travers le monde.