Tels des sorciers dans un village qui savent que leurs fusils nocturnes n’ayant pas touché leur cible, cherchent des raisons pour accuser ceux qui ont bloqué leurs missiles nocturnes d’être les vrais sorciers. Cette image renvoie à ce qui se passe dans la tête des candidats de l’opposition à la présidentielle du 27 août prochain.
Sentant leur défaite en pleine figure, ils commencent par ruer dans les brancards, que l’élection à venir serait déjà entachée avec une «fraude manifeste», au profit du candidat du pouvoir. C’est à croire qu’à l’opposition, on a que des grands enfants, des grenouilles du bénitier. La fin des haricots est proche. Et le retour au pays réel difficile. L’épouvantail Ali Bongo Ondimba empêche de dormir…
La partie n’est même pas encore lancée que nos fumeux candidats et leurs affidés voient la «forfaiture». On comprend que la peur au ventre commence par déstabiliser plus d’un candidat. Après avoir pourtant fait croire à la terre entière qu’ils maîtrisaient le terrain, et mieux, que la majorité sociologique était de leur côté. Malheureusement pour eux, la mobilisation du peuple autour d’Ali Bongo Ondimba a fini par convaincre nos chialeurs de l’opposition qu’ils ont été troublés par leurs hallucinations.
Comment, des gens censés peuvent-ils parler de «forfaiture», alors que le scrutin n’a même pas encore eu lieu? Chacun aura compris que les opposants font dans la mauvaise foi. Et le topo est vieux comme le monde. N’ayant pas un discours novateur, encore moins captivant, il faut préparer l’opinion nationale, et surtout internationale –qui s’émeut toujours des pleurs de ces grands garçons hallucinés-, dire que le pouvoir a déjà réglé le vote à son profit. Pour cela, ils ont lancé leur presse pour faire monter la pression. Alors qu’il n’en est rien.
Après toutes les stratégies des cannibales que ces opposants avaient projetées et qui ont fait chou blanc, ils pensent qu’il faut ameuter les Gabonais quant à l’issue déjà connue de la présidentielle à venir, ce, en faveur du candidat Ali Bongo Ondimba. Malheureusement pour les calculateurs de l’opposition et de leurs écrivaillons déboussolés par la tournure des événements, le vent de l’histoire suit son cours. La défaite qui se pointe à l’horizon est difficile à avaler. Pour cela, il faut trouver les moyens pour supporter la déroute. D’où, cette histoire de «forfaiture» mise en avant.
Sinon, il n’y a rien de potable dans les élucubrations et les hallucinations dans ce que racontent les opposants. Et il paraît que dans certaines rédactions qui avaient noirci à volonté leurs colonnes quant aux chances de leurs mentors, on se prépare à l’après élection présidentielle du 27 août 2016. C’est que la cause étant désormais entendue, ils réfléchissent aux nouvelles stratégies pour garder les lecteurs qu’ils ont entubés des mois durant sur les inepties débitées par leurs amis de l’opposition.
Avec un peu de bon sens, s’il y a «forfaiture», il faut la trouver du côté du mauvais des opposants qui passent leur temps à mentir à l’opinion, en criant au loup, sans pour autant le voir.