Jean Ping aurait des difficultés financières. C’est ce que croit savoir africtelegraph.com, qui a publié, le 8 août dernier, un article intitulé: «Les finances de Ping dans le rouge». «Gabon, Cameroun, Côte d’Ivoire ont tous participé au versement de commissions aux Ping. Ces commissions ont souvent été liées à des projets en relation avec des sociétés chinoises, notamment Sinohydro. Pourtant, la campagne à l’élection présidentielle de Jean Ping bat de l’aile. Les finances du candidat sont dans le rouge», a écrit le média en ligne, qui soutient que l’ancien président de la Commission de l’Union africaine comptait sur l’aide de François Meyer, avocat de feu Omar Bongo, pour financer une partie de sa campagne.
Sauf que l’avocat français est actuellement sous le coup d’une mise examen. «Et il ne souhaite pas attirer l’attention sur ses activités à l’étranger», a écrit le média en ligne. «Comment Jean Ping procèdera-t-il alors pour financer sa campagne», s’est interrogé africtelegraph.com, reprochant à Jean Ping de ne n’avoir pas suffisamment investi au Gabon. «Cela semble être un frein pour lui aujourd’hui. Ses activités économiques ont toujours été hébergées auprès de sociétés offshore en Chine. Rapatrier son argent n’est plus chose facile, surtout lorsque celui-ci ne sent pas bon», a soutenu le média, avant de conclure : «La campagne électorale du candidat pourrait passer inaperçue». Pour l’heure, rien ne semble conforter cette thèse.