Ecartés du directoire de campagne du président sortant, les partis de la majorité ont demandé à rencontrer leur champion.
Depuis la mise en place de l’équipe de campagne d’Ali Bongo, la place des partis de la majorité fait débat. Jean Boniface Assélé du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a déjà même exprimé son mécontentement face à leur mise à l’écart.
Sous la houlette du président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), les partis politiques de la majorité se sont récemment réunis, sans le Parti démocratique gabonais (PDG), pour livrer leur appréciation de la situation. Ce collectif d’une cinquantaine de partis politiques a «violemment critiqué (…) la gourmandise du Parti démocratique gabonais qui s’est accaparé le directoire de campagne du candidat Ali Bongo Ondimba». «L’organisation telle qu’elle nous a été présentée, il y a deux jours, ne nous sied pas», a expliqué Jean Boniface Assélé, ajoutant avoir le sentiment de ne pas être respecté et disant rejeter ce «diktat qui provoque des frustrations au sein de la majorité».
Comme on pouvait le deviner, les plaignants disent vouloir en discuter avec Ali Bongo, sans intermédiaire, affirmant se tenir prêts à prendre acte, en cas de refus.