« Nous n’envisageons pas de licenciements économique à Total Gabon ». Malgré la crise qui perdure dans le secteur pétrolier, la filiale locale du géant pétrolier français Total veut affronter l’avenir avec l’ensemble de sa masse salariale.
Le contexte économique actuel n’est pas favorable à de bonnes perspectives financières pour les entreprises du secteur pétrolier. Le géant pétrolier français Total n’est pas en reste. En 2014, avec un prix moyen du pétrole à 99 dollars US par baril, la compagnie a enregistré un résultat net positif de 88 millions de dollars US contre une perte de 28 millions de dollars US en 2015.
Malgré la turbulence sectorielle que la compagnie a traversé au cours de l’exercice 2015, celle-ci résiste tout de même. Dès mi-2014 alors que les prix du brut étaient encore au-dessus de 100 dollars US par baril, la compagnie a lancé des initiatives de réduction des dépenses. « Avec la chute brutale des prix des hydrocarbures intervenue fin 2014, nous avons amplifié notre programme de réduction des coûts pour préserver nos équilibres financiers », soutient le directeur général de Total Gabon, Henri-Max Ndong-Zué, au cours d’un entrevue avec les confrères de l’Union.
Cette stratégie a également permis de sauver les emplois. Contrairement à d’autres compagnies du secteur, aucun plan social n’est pour le moment en vue au sein de la compagnie. « Sur la période 2010-2014, en ligne avec notre effort d’investissement, nous avons énormément embauché, plus de 220 collaborateurs nationaux nous ont rejoints », explique le directeur général. Cette augmentation s’est également concrétisée par un doublement du budget annuel lié à la formation : soit 1,7 million de dollars US.« Nous n’envisageons pas de licenciement économiques à Total Gabon », confirme le Directeur Général de Total Gabon dans l’Union.
Seule chose envisagée au sein de l’entreprise, des départs volontaires à la retraite. « Beaucoup de nos collaborateurs remplissant déjà les conditions pour bénéficier d’une pension vieillesse, ont exprimé le désir de partir plus tôt à la retraite », fait remarquer le DG de la filiale locale du groupe. C’est à ces départs que Total Gabon réfléchi actuellement.