Parmi les moyens utilisés pour sensibiliser les électeurs à l’approche de la présidentielle d’août prochain, figurent les canaux Internet.
Pour l’élection présidentielle du 27 août prochain, les candidats ou leurs soutiens ont vite fait d’intégrer le numérique dans leur stratégie de communication. Désormais, sites web et réseaux sociaux font partie des dispositifs de campagne. Ils apparaissent aussi comme un moyen de contourner le «non-accès aux médias publics».
En plus des sites personnalisés, de nombreux sites internet ont vu le jour, en l’espace de quelques semaines. Gabonmediatime, directinfosgabon, Gabonactuel, Gabonnouvellevision, Africtélégraph, Gabonbuzzz, Gabonvoice, ldadaily… sont apparus. Ces sites et blogs ont, pour la majorité, pris position pour un candidat précis. D’autres essaient d’apporter un plus au paysage médiatique national. Globalement, on note qu’ils jouent un rôle dans la communication des candidats.
Si en 2009, la plupart des candidats n’avaient pas encore compris l’intérêt de l’internet, aujourd’hui, tous ont, au choix, un compte Twitter ou une page Facebook. Après tout, l’importance et l’impact du numérique sur les faits de sociétés et l’opinion publique n’est plus à démontrer. Désormais, il n’est pas rare de voir des citoyens et même des professionnels de l’information consulter les outils numériques des candidats pour y rechercher des données. Dans ce monde «connecté», de nombreuses décisions se prennent de plus en plus derrière des écrans. Une chose est certaine : Internet complète les canaux de communication. «C’est que maintenant, en plus de pouvoir atteindre votre public-cible par le biais des ces canaux de communication traditionnels, il est possible de l’atteindre également sur internet», explique Mélina Neuhaus, consultante pour le magazine Le Monde économique.
On se demande tout de même si ces sites qui, pour l’essentiel, ne sont pas référencés, survivront à la campagne électorale.