Interpelé le 9 juillet dernier, le coordinateur général des «Témoins actifs», par ailleurs président de la confédération syndicale Dynamique unitaire, serait mal en point. Il aurait fait une hausse de tension dans sa cellule de «Sans famille».
Jean-Rémy Yama, leader de la Dynamique unitaire, a fait une hausse de tension dans la nuit du 4 août dernier dans sa cellule de «Sans famille». Le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) a été admis, aux environs de 20 heures dans une clinique de la place pour des soins intensifs, avant de regagner la prison. «Dynamique unitaire et les Témoins actifs informent la communauté nationale et internationale que l’état de santé de Jean-Rémy Yama, arbitrairement emprisonné, se dégrade tous les jours», a déclaré Louis Patrick Mombo.
Les membres de la Dynamique unitaire et des Témoins actifs dénoncent les atteintes aux libertés individuelles ainsi que les conditions de détention de l’ensemble des militants politiques et activistes de la société civile arrêtés le 9 juillet dernier. Ils mettent en garde le gouvernement contre les risques de détérioration de la santé de ces derniers. «Ali Bongo et son gouvernement sont responsables de ce qui pourrait arriver quant au danger sanitaire qu’encourent Yama et ses codétenus dès lors qu’ils sont maintenus arbitrairement en prison, malgré la vacuité du dossier», a averti le délégué de la Conasysed. «Nous sommes convaincus du projet de liquidation physique des membres de la Dynamique unitaire et des Témoins actifs, car à la prison centrale tout est possible», a-t-il conclu.