Le recrutement d’un consultant devant monter une stratégie allant dans ce sens a été lancé par WWF et le secrétariat général de l’institution sous-régionale.
Il est question d’identifier les problèmes et contraintes qui entravent le bon fonctionnement de la chaîne des valeurs de la filière huile de palme globalement dans la sous-région et singulièrement au niveau de chaque pays membre de la Ceeac.
Le secrétariat général de l’institution sous-régionale demande au consultant de proposer des stratégies d’intervention pour chaque maillon de la filière ainsi que les bonnes pratiques agricoles, environnementales et sociales (principe et critère RSPO) qui y correspondent.
Un plan d’action prenant en compte les paramètres techniques, réglementaires et institutionnels de la production et de la consommation devrait être pris en compte. La Ceeac envisage de plafonner sa production d’huile de palme à 5 million de tonnes dans la limite des concessions industrielles déjà allouées dans la sous-région jusqu’en fin 2012.
Aussi, va-t-il s’appuyer sur les deux études initiées en 2016 par le WWF. Il s’agit d’une étude diagnostic et prospective régionale sur la filière huile de palme et d’une revue légale et institutionnelle régissant la filière en zone CEMAC.
Selon les simulations faites sur la base des résultats de l’étude diagnostique et prospective en tenant compte de la production moyenne actuelle d’huile de palme brute en Afrique centrale, la superficie requise pour satisfaire la demande régionale qui s’établit à 4,7 million de tonnes d’huile de palme brute à l’horizon 2035 est de 4,5 million d’hectares contre 2,6 million d’hectares pour une demande régionale de 2,5 million tonnes d’huile de palme brute en 2015.