En prélude à sa participation aux Jeux olympiques, le taekwondoïste Anthony Obame, vice-champion olympique, s'est prêté au jeu des questions. Rio.
Il y a quatre ans, vous avez décroché l’argent aux J-O de Londres. Aujourd’hui, vous êtes à « Rio 2016 ». Qu’est-ce que cela vous fait ?
Anthony Obame : C’est un plaisir, du fait que depuis les Jeux de Londres en 2012 je n’ai pas dormi sur mes lauriers. J’ai travaillé avec acharnement, puisqu’il fallait se qualifier. Une partie du travail a été fait, reste à voir la suite ici, au Brésil.
Vous êtes désigné porte-drapeau de votre pays. Votre sentiment ?
C’est vraiment un honneur pour moi. Car, c’est un événement que tout athlète aimerait vivre dans sa carrière. Depuis plusieurs années, je montre mon dévouement et mon amour pour mon pays. En ce moment, je pense que c’est une sorte de reconnaissance qui m’encourage.
Que peuvent attendre les Gabonais de leur « champion » ?
(Sourire) Ils savent eux-mêmes. Mes inconditionnels savent que « l’essentiel est de participer » n’est pas mon partage. Ce n’est pas dans mon vocabulaire, encore moins dans mes pensées. Je suis ici pour défendre, avec l’aide du Seigneur, l’honneur de mon pays.