En pré-campagne, dans le Moyen-Ogooué, le week-end écoulé, l’ancien président de l’Assemblée nationale y a défini les principes d’une gouvernance démocratique, évoquant le «respect de l’Etat de droit, la justice équitable, la bonne gouvernance économique, la liberté d’expression et l’occupation des espaces publics».
En tournée de pré-campagne, dans le Moyen-Ogooué, le week-end écoulé, Guy Nzouba Ndama y a défini «les cinq critères pour être un bon président». Selon lui, la gouvernance d’un bon président se caractérise par le «respect de l’Etat de droit, la justice équitable, la bonne gouvernance, la liberté d’expression et l’occupation des espaces publics». A ses yeux, ces principes sont déterminants dans la gouvernance démocratique.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a fustigé la gouvernance d’Ali Bongo, revenant sur des éléments tels que le carnaval des Brésiliennes, la super coupe de France, la venue de Lionel Messi, le New-York forun Africa (Nyfa), la course de motonautique, le moto show… De son point de vue, tout ceci a été «sans résultat».
Evoquant la réforme de la justice, Guy Nzouba Ndama a promis ne pas assurer la présidence du Conseil supérieur de la magistrature s’il parvenait à la présidence de la République, affirmant que son ambition est de «garantir une justice libre et pas aux ordres comme c’est le cas depuis longtemps».
Pour sa part, le président de l’Alliance pour le nouveau Gabon (ANG) a invité la population de Lambaréné «à prendre son destin en main en votant massivement le 27 Août prochain pour le candidat G2N – Guy Nzouba Ndama-». Le président d’Héritage et Modernité a, de son côté, dressé un bilan du septennat finissant. «Désastreux», a-t-il tranché, dénonçant les chantiers inachevés et le peu d’intérêt pour la construction d’écoles.
Alexandre Barro Chambrier a aussi parlé des routes, des hôpitaux, du logement social «dont on a même pas pu avoir la moitié des 7 000 logements promis par an alors qu’au bout de sept ans, nous attendions 35.000 logements». Naturellement, il a demandé aux populations de Lambaréné de voter pour G2N, «le candidat de l’espoir et de l’espérance».
Président de l’Assemblée nationale pendant 20 ans, Guy Nzouba Ndama a dernièrement quitté, avec armes et bagages, son poste et le Parti démocratique gabonais (PDG) pour faire acte de candidature à la présidentielle. Disant incarner «le Gabon d’abord, pour dépasser les clivages ethniques», il est, depuis lors, sur le terrain. Avant Lambaréné, il était dans les provinces de la Nyanga et de la Ngounié où il a sillonné villes, villages et cantons.