C'EST l'objectif clairement affiché par le directoire de l'Union nationale (UN), le week-end écoulé. C'était au cours de leur rencontre avec les populations de Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville. Laquelle avait pour but d'édifier, d'ores et déjà, les compatriotes, leurs militants en particulier, sur les enjeux du scrutin présidentiel qui se déroulera dans quelques semaines.
Ouvrant ces échanges avec les populations, le président de l'UN, Zacharie Myboto a préalablement planté le décor en présentant le candidat investi par son parti, comme l'homme de la situation. Non sans mentionner la carrière de ce dernier, au cours de laquelle il a eu le privilège d'être à la tête de plusieurs institutions telles que la Banque des États d'Afrique centrale (BEAC), où il a "régné" pendant plus d'une douzaine d'années, et son passage à la tête du gouvernement de la République qu'il a également dirigé pendant plusieurs années.
«Nous sommes fiers d'avoir choisi Casimir Oye Mba pour nous représenter à cette élection présidentielle car, il correspond au contexte actuel de notre pays», a laissé entendre le président de l'Union nationale. Rappelant au passage que son porte-étendard avait déjà fait ses preuves en 1990 en qualité de Premier ministre, ''alors que le Gabon traversait une crise''.
Pour sa part, Casimir Oye Mba s'est attardé sur ses attentes quant aux suffrages des électeurs et sur ce qu'il entend apporter à ses compatriotes, une fois porté à la tête de l'Etat. Ce, sans pour autant étaler son programme de société. L'ancien Premier ministre a d'ailleurs promis de le présenter dans les tout prochains jours. En attendant, «nous allons simplement continuer le travail entamé par André Mba Obame», a indiqué le candidat de l'Union nationale. Et de poursuivre, «nous ferons avec ce que l'on a, pour développer ce pays. Car, notre pays a des ressources que nous devons et allons valoriser». Mais, pour ce faire, «essayez-moi aussi», a-t-il lancé, avant de se retirer.