Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, était samedi dernier à Sipopo (non loin de Malabo) en Guinée-Equatoriale, dans le cadre d'une session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac). Aux côtés de ses pairs, le numéro un gabonais, s'exprimant sur la nécessité de la signature d'un accord de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne (UE), a plaidé pour la reprise de négociations conjointes en vue d'un accord "juste et équitable". Lequel vise à dynamiser les échanges commerciaux entre l'Europe et la sous-région.
On se souvient de ce que l'Union européenne a fixé au 1er octobre 2016 l'arrêt des préférences d'accès au marché européen de ses partenaires africains qui, signataires d'accords de partenariat économique intérimaires, n'auraient pas mis en œuvre leurs engagements. D'où, doit-on le rappeler, lors de leur sommet de mai 2015, Ali Bongo Ondimba avait été mandaté, par ses homologues de la Cémac, comme interlocuteur officiel dans le cadre de cet accord.
Notons que ces négociations ont démarré en 2003. L'objectif des Etats membres de la Cémac étant à l'époque d'aboutir à une signature, au plus tard le 31 décembre 2007. Au final, seul le Cameroun s'est décidé à signer avec l'UE, afin d'éviter toute perturbation de ses exportations après la date butoir...