Cette association s’engage à maintenir sous pression les pouvoirs publics afin que l’élection présidentielle se déroule dans l’apaisement, la crédibilité et la transparence.
Suite aux dérapages enregistrés dans l’expression démocratique, l’association Jeunesse sans frontières a annoncé le lancement d’un projet de mobilisation citoyenne intitulé : «Soutien à l’implication active de la société civile gabonaise au suivi du processus électoral en 2016». «La première action de ce programme prendra effet dès la fin de ce mois, sous la forme d’une campagne nationale de sensibilisation des communautés visant leur engagement à la sérénité et à la cohésion nationale, autour du processus électoral (…)», a expliqué son président, invitant «les autorités locales dans les provinces, les associations et regroupements communautaires à accueillir les missions prévues, dans élan citoyen, au-delà des appartenances diverses, pour que vive notre cher Gabon».
Trois mois après son appel au ressaisissement, adressé aux candidats à la présidentielle, Guy René Mombo Lembomba est revenu à la charge, le 29 juillet dernier. Il a déploré et dénoncé «la radicalisation perceptible sur le terrain». Selon lui, tout ceci «augure d’une campagne électorale à hauts risques, si l’on n’y prend garde». Pour le président de Jeunesse sans frontières, la situation se dégrade du fait des acteurs politiques, accusés de ne pas prendre la juste mesure des menaces. «Jeunesse sans frontières et l’ensemble des membres de la coalition de la société civile gabonaise invitent les candidats à l’élection présidentielle à faire des paroles de notre hymne national, le fondement de leurs attitudes les uns envers les autres. L’union, la concorde et la fraternité doivent guider leurs pas pour atteindre les temps heureux rêvés par nos ancêtres», a-t-il suggéré, au cours d’un point-presse organisé au siège de son association, réitérant son engagement à accompagner, en toute neutralité, le processus électoral, sur la base des standards internationaux.
