Alors que le Gabon s’apprête à organiser son élection présidentielle, certains candidats de l’opposition et leurs colistiers s’obstinent à inciter à la haine et la violence, allant jusqu’à faire l’apologie du terrorisme lâchement orchestré en France. A ce sujet, Ban Ki-moon est clair: il faut user de la fermeté.
En avril dernier, à l’occasion de la dernière cérémonie annuelle de commémoration du génocide rwandais au siège de l’ONU, à New York, le Secrétaire général de l’organisation, Ban Ki-moon, a appelé les gouvernements du monde entier à faire preuve de fermeté face aux appels à la haine dans le débat public, l’un des principaux signes avant-coureurs des génocides.
Le Secrétaire général qui a appelé à prendre exemple sur les pays qui ont endurés les atrocités, à l’exemple du Rwanda. «En cette journée, nous renouvelons notre détermination à faire en sorte que de telles atrocités ne se répètent plus jamais, nulle part dans le monde », a déclaré M. Ban à l’Assemblée générale de l’ONU.
Pour rappel, en 1994, c’est conséquemment à l’usage d’un discours de haine et de xénophobie que plus de 800.000 personnes ont été systématiquement assassinées à travers le Rwanda.
Selon Ban Ki-moon, il est essentiel que les gouvernements, le système judiciaire et la société civile à l’instar de ceux du Gabon fassent preuve de fermeté face aux discours de haine et à ceux qui incitent à la division et à la violence. Le Gabon ne peut se permettre d’être le laboratoire des mauvaises expériences.
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