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Validation de la candidature d’Ali Bongo : L’indignation de Zacharie Myboto
Publié le samedi 30 juillet 2016   |  Gabon Review


Zacharie
© Autre presse par DR
Zacharie Myboto, président de l’ex Union nationale.


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Sur Radio France internationale, le président de l’Union nationale a assimilé la Cour constitutionnelle à «la Tour de Pise qui regarde toujours du même côté».

Quatre jours après avoir jugé irrecevables les recours de Pierre-Claver Maganga Moussavou, Jean Ping et Guy Nzouba Ndama, aux fins de constater le défaut d’authenticité de l’acte de naissance contenu dans le dossier de candidature du président de la République à l’élection présidentielle du 27 août prochain, la Cour constitutionnelle suscite des réactions.

Invité à donner son avis sur Radio France international (RFI), le président de l’Union nationale (UN) s’est dit indigné, assimilant la haute juridiction à la «Tour de Pise» : «De toutes les façons, cela ne surprend personne. La Cour constitutionnelle est une Tour de Pise qui ne regarde que d’un coté», a lancé Zacharie Myboto, reprenant la généreuse formule d’André Mba Obame. «L’argument de la Cour, c’est que les requêtes sont irrecevables parce qu’on a pas pu avoir accès à l’acte de naissance. Mais la Cour le savait, puisque de toutes façons, la Cenap [Commission électorale nationale et permanente – ndlr], de manière tout à fait unilatérale et illégale, a refusé que les candidats qui ont fait des recours accèdent à ce dossier. Tout simplement parce que c’est un faux ! C’est ça la triste réalité», a-t-il poursuivi, avant de souligner que l’opposition ne baissera pas les bras et qu’elle «continuera à faire en sorte que cette candidature soit toujours contestée et rejetée». A cet effet, il a appelé à une réunion rapide pour décider des prochaines actions à mener.

Comme il fallait s’y attendre, le secrétaire national du PDG a estimé que la Cour constitutionnelle a dit le droit. Selon lui, cette bataille de l’opposition a pour véritable ressort la volonté de vengeance vis-à-vis d’Ali Bongo, désormais auréolé du statut d’adversaire des privilèges. «Ces opposants n’étaient que les collaborateurs de feu président Omar Bongo Ondimba et ces opposants avaient des privilèges. En arrivant à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba avait remis les pendules à l’heure. Mais ces mêmes opposants ont voulu toujours profiter des biens de l’Etat», a lancé Léandre Anoué Kiki sur la même radio, oubliant que Zacharie Myboto a quitté le PDG du vivant d’Omar Bongo Ondimba contre qui Maganga Moussavou s’était positionné, que d’autres ténors de l’opposition dont Casimir Oyé Mba sont partis de leur propre chef en 2009 et qu’au moment de sa démission, Guy Nzouba Ndama était encore président de l’Assemblée nationale. «Ces mêmes opposants qui s’élèvent aujourd’hui et qui vont dans la rue pour faire du désordre n’ont plus aucune raison de le faire. Il faudrait qu’ils comprennent qu’ils n’ont plus le droit de porter un recours où que ce soit. Nous devons respecter la réglementation constitutionnelle de notre pays et nous remettre dans les rangs pour pouvoir aller vers les élections présidentielles», a-t-il néanmoins lancé.

Jean-Thimothé Kanganga

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