Les juges de la Cour constitutionnelle ont déclaré, le 25 juillet 2016, irrecevables les recours déposés par les candidats Pierre-Claver Maganga Moussavou, Jean Ping et Guy Nzouba-Ndama.
Saisie le 18 juillet dernier par Pierre-Claver Maganga Moussavou, Jean Ping et Guy Nzouba-Ndama, aux fins de constater l’absence d’acte de naissance dans le dossier de candidature du président de la République à l’élection présidentielle du 27 août prochain, pour défaut d’authenticité de cette pièce d’état-civil, la Haute institution a déclaré, le 25 juillet 2016, au terme des huit jours francs que lui confèrent les dispositions légales, irrecevables» les requêtes formulées par les trois candidats.
Selon la Cour constitutionnelle, relayé par nos confrères du quotidien L’Union, sa décision a été motivée par un constat : «non seulement l’acte de naissance incriminé n’a pas été produit au dossier soumis à son examen, mais de surcroît, elle n’est pas compétente pour se prononcer sur l’authenticité d’un acte d’état civil». Une décision qui paraît sans surprise pour ces leaders politiques, qui ne se faisaient guère d’illusions, aux dires de certains d’entre eux. «Il est à craindre que la Cour constitutionnelle ne rende au plus tard le samedi 23 juillet 2016, son verdict et valide, à l’instar de la Cenap et comme en 2009, la candidature illégale d’Ali Bongo Ondimba, au mépris de la loi et des recours faits aussi bien par les candidats que par de nombreux citoyens à titre individuel», redoutait déjà Albert Ondo Ossa.