Le conseiller politique du président de la République a attiré l’attention du peuple sur le respect du code moral dans l’expression démocratique.
Après un long silence, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale et auparavant de la Justice a décidé de sortir du bois. Le 26 juillet dernier, à l’occasion d’un point-presse, elle a dénoncé la rupture entre combat politique et principes moraux. «L’insolite bouillonnement ; bouillonnement malsain, ignoble, haineux de l’expression démocratique à l’aube des joutes électorales du 27 août 2016 impose à la citoyenne désignée conseiller politique du président de la République, chef de l’Etat, d’attirer l’attention sur une notion fondamentale : celle du code moral», a-t-elle lancé d’entrée de jeu.
Pour Ida Reteno Assonouet, liberté n’est pas synonyme de libertinage. Elle doit rimer avec citoyenneté, dans le respect des droits de l’autre et de son prochain. «La démocratie n’offre pas, au gré des humeurs de certains, seulement des privilèges, mais des prérogatives : le respect des lois, le respect des institutions, le respect des obligations et devoirs», a-t-elle cru devoir souligner, prévenant : «Nous ne saurions nous accommoder d’insalubrité, des injures, des immondices encore longtemps. Citoyens et apprentis citoyens saisissons le temps qui passe si vite et demeurons vigilants, notre responsabilité individuelle, notre responsabilité collective est engagée».
Au cours de son exercice, Ida Reteno Assonouet a indiqué que ce code moral que chaque acteur est censé connaître constitue le socle de chaque programme dont le président de la République est, en tant qu’institution, « le concepteur, le réalisateur des instruments audacieux et pragmatiques après avoir scruté, jaugé, mesuré l’environnement Gabon, les conditions de vie des populations et former ensuite une vision pour son peuple». «Le peuple souverain saura juger chaque acteur selon ses œuvres et selon le grand dessein concret qu’il forme pour le Gabon», a-t-elle tranché.