Dans son rapport statistique 2015, l’Office national de l’emploi (One) présente les profils les plus sollicités par les sociétés.
Dans leur recherche d’emplois, les sans-emplois désireux de s’insérer dans le marché du travail présentent une diversité de formations. Il a ainsi été constaté que plusieurs profils ne correspondent pas aux besoins réels des opérateurs économiques. E qui pose le problème de l’inadéquation entre l’offre de formation et les emplois.
Et dans cette diversité de profils, les entreprises privilégient ceux qui leur permettent d’atteindre leurs objectifs en termes de chiffres d’affaires. C’est qui ressort du rapport statistique 2015 réalisé par l’office national de l’emploi.
Dans sa mission relative à l’insertion et réinsertion des chômeurs au sein des entreprises, l’Office national de l’emploi dans son rapport 2015, traite la question des emplois offerts en fonction du niveau de qualification des demandeurs et des agences de Libreville, Port-Gentil, Franceville, Oyem et Tchibanga.
L’One a collecté en 2015 près de 1 398 offres d’emploi équivalant à 2 282 postes de travail auprès de 645 entreprises. Et sur cette quantité globale destinée aux demandeurs inscrits dans ces agences, on dénombre 574 places pour la catégorie main d’œuvre qualifiée, soit un taux de 25%.
L’on compte aussi 500 postes destinés aux techniciens supérieurs soit un taux de 21,9%, 482 postes de travail pour les cadres/ingénieurs, soit 21,1% ; 292 pour la main œuvre spécialisée soit 13%, 268 techniciens avec un taux de 12% et la main d’œuvre banale arrive avec 7% soit 166 places.
Sur la base de ces résultats, l’Office national de l’emploi (One) précise que, «la main d’œuvre qualifiée est le niveau le plus sollicité par les employeurs avec 25% des places collectées suivi des techniciens supérieurs et cadres/ingénieurs avec respectivement 21.9% et 21.1%».
Toutefois s’il faut tenir compte de la quantité d’emplois offerts pour chaque agence. A Libreville, le niveau cadre/ingénieur détient la quantité d’emplois offerts la plus élevée, 347 soit 26% (22% Port-Gentil, 3% Franceville, 10% Oyem, 0% Tchibanga). Ainsi, le même rapport indique que, « le niveau de qualification le plus sollicité varie en fonction des localités. Libreville : 29% main d’œuvre qualifiée, Tchibanga : 88% main d’œuvre banale».
La présentation de ces résultats fiables se veut un outil d’orientation des demandeurs dans la connaissance de besoins réels des opérateurs économiques sur les exigences en termes de profils. Cette connaissance augmente les possibilités d’insertion et réinsertion des chercheurs d’emplois au sein des structures en collaboration avec l’office national de l’emploi pour le recrutement des nouveaux collaborateurs.
