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Climat sociopolitique : La classe politique à l’index
Publié le mardi 26 juillet 2016   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Face à face tendu entre la police et les militants de l’opposition


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Pouvoir en place et opposition sont accusés d’entretenir la tension sociopolitique actuelle.

Suite aux troubles enregistrés à Libreville ces deux derniers week-end, opposition et majorité au pouvoir n’ont pas fini de se rejeter la faute. N’empêche, une partie de l’opinion estime que les deux parties sont responsables du climat de tension qui prévaut actuellement dans le pays. Alors que d’autres organisations de la société civile n’ont pas hésité à prendre position pour l’un ou l’autre des deux camps, l’ONG «Citoyens & Actions», a exprimé son indignation devant ce qu’elle considère comme de «graves atteintes à la démocratie», de part et d’autre.

Appelant à la retenue et à la préservation des acquis de 1990, cette ONG estime que le tort revient, dans un premier temps, à l’opposition, accusée de populisme. Selon cette organisation, l’opposition semble mue par la seule volonté de soulever le peuple et l’envoyer dans la rue pour parvenir à la destitution du président de la République. Elle en veut pour preuve la «marche patriotique» initiée par l’Union sacrée pour la patrie (USP), le 23 juillet dernier, afin de contester la candidature d’Ali Bongo, accusé d’avoir menti sur son état-civil.

Si elle a tout de même reconnu à l’opposition le droit de manifester, l’ONG «Citoyens & Actions» a tancé le pouvoir en place dans un second temps. Elle l’accuse de mobiliser tout l’appareil de l’Etat au service d’un candidat, tout en mettant un point d’honneur à refuser toute liberté politique et démocratique à l’opposition. Pour elle, une telle attitude n’est pas loin de l’autoritarisme, qui se traduirait par «l’oppression et les humiliations» que les forces de sécurité et de défense font subir aux militants de l’opposition à chacune de leurs sorties publiques. «Cette situation n’est pas de nature à rassurer le peuple gabonais, les peuples amis qui ont choisi de venir vivre chez nous ainsi que les investisseurs dont notre pays a grandement besoin pour son développement et l’épanouissement de son peuple», s’est inquiété le président de l’organisation. Arnaud Lilian Billie s’est dit préoccupé par les dérives de la force publique et par le silence du Conseil national de la démocratie (CND), qui n’a pas daigné s’exprimer ni suite aux troubles du 9 juillet ni après les violences du week-end dernier.

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