L’Etat gabonais, les entreprises Colas et Entraco ont rendez-vous avec l’histoire sportive nationale. Il s’agira pour les trois entités, de pleinement œuvrer pour que ’’le stade du peuple’’, relooké, soit livré un mois avant le coup d’envoi de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can), que le Gabon abritera du 17 janvier au 5 février 2017.
Cela signifiera le respect des délais promis à la délégation de la Confédération africaine de football (Caf) qui bouclait, samedi dernier, sa mission d’inspection des infrastructures sportives, hôtelières et sanitaires retenues pour la Can à venir.
Avec 46200 places assises, une pelouse (en place depuis toujours) renforcée et reverdie, le stade Omar-Bongo de Libreville, qui n’aura plus de piste d’athlétisme, sera alors la plus grande enceinte du pays, et prêt à accueillir le match d’ouverture et la finale de la Can 2017, comme annoncé par le Cocan Gabon.
Mais comme ont pu le constater les émissaires de la Caf, conduits par le vice-président Almamy Kabele Camara, mais aussi ceux du groupe Lagardère, il reste bien du travail. Non seulement sur une structure restée inachevée depuis 2012 et modifiée sur les recommandations de l’instance continentale du football, mais également sur les structures annexes (route, parking, éclairage). Le tout, au cœur d’un environnement à assainir.