La tension est montée de plusieurs crans à Libreville, où les forces de l'ordre ont chargé une marche de l'opposition samedi. Deux journalistes dont un de l'Agence France-Presse ont violemment été molestés par les forces de l'ordre.
Réunis pour s’opposer à la candidature d’Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession, des leaders de l’opposition avaient convoqué une manifestation, samedi 23 juillet, en milieu de journée. Parmi eux, certains des 14 candidats à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août, dont Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba-Ndama.
Alors que ces opposants, qui défilaient en tête de cortège main dans la main, s’élançaient pour rejoindre le rond-point de la Démocratie où ils devaient tenir une conférence de presse, les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes et chargé les manifestants, provoquant la dispersion dans la confusion des opposants et d’une centaine de leurs partisans. L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, a ainsi couru dans des ruelles pour se réfugier dans une petite cour.... suite de l'article sur Jeune Afrique