Libreville, Gabon – Le journaliste Jean Dabany, correspondant viédo et radio de plusieurs médias internationaux dont l’AFP et la Voix de l’Amérique (VOA) a été molesté samedi à Libreville par des gendarmes qui dispersaient une manifestation des opposants au régime d’Ali Bongo Ondimba, a raconté la victime à Gabonactu.com
« J’étais pris entre deux feux. Au moment où je tentais de prendre refuge vers les gendarmes les mains en l’air, ils m’ont tapé dessus », a expliqué le journaliste.
« Ma caméra est lourdement tombée sur le goudron. Je ne sais pas si elle a eu un choc », a-t-il ajouté.
Jean Dabany a fait un bref tour dans une clinique. Il est rentré chez lui avec des blessures aux bras. Il couvrait une marche de l’opposition qui a été chargée par la police. Le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya a affirmé que la marche n’était pas autorisée parce que les organisateurs n’en avaient pas fait la demande. Ils ont plutôt adressé une lettre d’information au ministre.
Les organisateurs affirment que la loi oblige plutôt les organisateurs à informer le ministre et non à demander une autorisation, ce que conteste Pacôme Moubelet Boubeya.