Le sélectionneur national menace de regagner son pays du fait des arriérés de salaires et du manque d’implication des autorités sportives dans le développement du basket.
Le sélectionneur national de basket a exprimé son mécontentement envers les autorités sportives nationales, en début de semaine à Libreville. Miodrag Marjanovic en veut notamment au ministère de la Jeunesse et des Sports et à la Fédération gabonaise de basketball (Fegabab). Au premier, il est reproché les arriérés de salaires et, au second, la mise au rebut de la proposition de projet de développement du basket. «Ma rémunération mensuelle a toujours fait l’objet de retards considérables, me mettant dans une situation de précarité. Aujourd’hui, aucune amélioration n’est prévue, notamment en termes d’activité. Ce qui me rend inutile au Gabon», a-t-il déploré, menaçant de quitter ses fonctions si rien n’est fait dans les plus brefs délais.
Dans un courrier adressé au ministère des Sports, Miodrag Marjanovic soutient «ne pas être un adepte de l’oisiveté», exigeant sa libération partielle ou totale. Selon lui, les mauvais résultats en basket incombent au ministère des Sports et à la Fegabab, qui n’organisent plus le championnat national et les préparations pour les équipes nationales. «Depuis mon arrivée, toutes les activités prévues dans le cadre du développement du basket au Gabon ont été annulées par le ministère et la fédération gabonaise de basket au motif du manque de moyens», a-t-il affirmé, disant s’en remettre à son ambassade pour l’obtention d’un titre de transport pour regagner son pays.