C’est pour valoriser les métiers du cacao et du café au Gabon.
Pour le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Ismaël Ondias Souna, cette opération de recrutement des jeunes constitue une première étape dans le processus de promotion et de revalorisation des métiers du cacao-café auprès des jeunes gabonais. Les jeunes étant au cœur du processus de redynamisation de diversification de l’économie gabonaise, il est important de les sensibiliser à tous les métiers de la terre. Il est donc question de « faire toucher du doigt aux jeunes gabonais les réalités quotidiennes d’une exploitation de cacao-café, et plus largement celles du retour à la terre ».
Cette embauche massive entre dans le cadre d’emplois saisonniers. Ils seront affectés prioritairement à des tâches d’exécution, de réhabilitation et d’aide à la production au sein des exploitations. Il s’agit plus précisément d’activités de désherbage, de lutte et prévention phytosanitaire, ou de récolte.
«La problématique du vieillissement de la population des planteurs est un enjeu central pour les filières cacao et café dans notre pays, il est urgent d’aller mobiliser les jeunes pour qu’ils permettent au Gabon de révéler son vrai potentiel», rappelle Ismaël Ondias Souna, afin de mettre en exergue les enjeux du secteur cacao-café au Gabon.
Déjà à la fin de l’année 2015, les filières café et cacao au Gabon se composaient de 3000 planteurs gabonais pour des superficies exploitées pour le café de 600 hectares et 2000 hectares de superficies exploitées pour le cacao. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique de la CAISTAB 2016-2018 en s’appuyant sur les orientations contenues dans le pilier Gabon vert du Plan stratégique Gabon émergent.
S’il traduit la détermination du numéro un gabonais de promouvoir le retour à la terre auprès des jeunes et des femmes, ce recrutement vise également la diversification et la modernisation de l’économie gabonaise et la ferme conviction d’Ali Bongo Ondimba de mettre « la jeunesse gabonaise au cœur de ce processus de transformation de la société gabonaise », précise la Caistab.