Au Gabon, trois jeunes opposants de l’Union Nationale ont été arrêtés jeudi soir à Libreville. Parmi eux, Firmin Ollo, le coordonnateur du Mouvement des Jeunes du parti. Pour l’opposition, il s’agit d’arrestations abusives qui s’ajoutent à celles du 9 juillet dernier, en marge du dépôt de candidature du président Ali Bongo.
Jeudi, vers 22h, des jeunes de l’Union Nationale (UN) ont quitté une veillée funèbre dans le quartier de Kinguélé. Le groupe s’est séparé et l’un d’eux, Marcel Biko Moussavou, dit avoir reçu un appel l’avertissant d’une arrestation imminente. Il s’est alors enfui à bord d’un taxi, mais trois jeunes ont été interpellés, dont leur chef, Firmin Ollo. L’UN affirme qu’ils sont détenus au Commandement en chef des polices d’investigation.
Selon Paul-Marie Gondjout, secrétaire exécutif adjoint du parti, ces interpellations seraient en lien avec les troubles du 9 juillet. « Pour nous ce sont des méthodes d’un autre temps, des méthodes des régimes dictatoriaux et staliniennes et il n’est pas question de pouvoir l’accepter plus longtemps au Gabon à la veille d’un grand scrutin comme élection présidentielle.... suite de l'article sur RFI