Inaugurant les locaux du Bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca) à Libreville, le ministre délégué aux Affaires étrangères et le secrétaire général adjoint des Nations-unies ont, le 21 juillet courant, paraphé les documents qui confèrent à l’entité onusienne un statut juridique.
Le ministre délégué aux Affaires étrangères et le secrétaire général adjoint des Nations-unies pour les Affaires politiques ont paraphé l’accord de siège du Bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca), le 21 juillet courant à Libreville.
Rendant public le message de circonstance du secrétaire général des Nation-unies, Jeffrey Feltman a affirmé que «créé il y a cinq ans seulement, le Bureau régional a fait la preuve de son utilité au regard des problèmes de paix et de sécurité que connaît l’Afrique centrale». «Je suis reconnaissant aux gouvernements de la sous-région pour leur soutien au renforcement de ce bureau, conscients de l’importance de la prévention des conflits, et de la nécessité d’avoir des dispositifs d’alerte et d’action rapide sur le plan politique», a-t-il ajouté, avant de se féliciter de la signature, le 14 juin dernier, à New York aux Etats-Unis, d’un nouveau cadre de coopération entre la CEEAC et l’Unoca.
Pour sa part, le ministre délégué aux Affaires étrangères a affirmé qu’en acceptant d’accueillir ce bureau, le Gabon a voulu marquer son adhésion aux buts et principes qui fondent l’Onu, en l’occurrence «le maintien de la paix et de la sécurité internationale, le développement des relations amicales entre les nations fondées sur le respect du principe de l’égalité des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, d’une part, et la prise de toutes autres mesures propres à consolider la paix dans le monde, d’autre part».
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du chef du Bureau régional des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca), Abdoulaye Bathily, et du secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi. La CEEAC et l’Unoca entretiennent d’étroites relations de coopération, comme en témoigne la retraite annuelle conjointe organisée en avril 2016 et qui a permis de revisiter le cadre actuel de coopération au regard des nouveaux défis auxquels la sous-région fait face.