Du 21 au 23 juillet 2016, un séminaire de formation des formateurs de scrutateurs est organisé par la société civile avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Les organisations de la société civile sont à pied d’œuvre pour permettre au Gabon de relever le défi d’un scrutin apaisé, crédible et transparent. Pour y parvenir, le mouvement Ça suffit comme ça organise, du 21 au 23 juillet courant, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une formation des formateurs de scrutateurs. «Cette formation s’inscrit dans un contexte triste, alarmant et préoccupant pour l’avenir et la survie de la démocratie, en panne dans notre sous-région», a relevé la coordinatrice du projet.
Ce séminaire s’articule autour de dix sessions : cohérence de l’action de la société civile dans le contexte socio-politique ; présentation et analyse du code électoral ; principes et standards électoraux régionaux et internationaux ; opérations de vote ; observation des élections ; évolution de l’observation indépendante des élections ; planification, coordination et déploiement d’une mission d’observation électorale ; fraude et corruption électorales, outils de l’observation électorale.
Ces thématiques contribueront à renforcer la capacité des participants à connaître, comprendre et surtout transmettre les normes, procédures et connaissances pratiques liées à l’organisation d’une élection, à l’observation et à la représentation des candidats dans les bureaux de vote. Au-delà, il est question de crédibiliser le processus électoral au Gabon en donnant aux participants les moyens de prévenir et éviter au mieux les contestations post-électorales, sources de conflits et d’instabilité dans nos pays. «L’élection présidentielle d’août prochain est, à tout point, un test majeur pour la crédibilité de nos institutions, mais aussi un challenge pour la capacité de nos acteurs politiques et de tous nos partenaires à instaurer dans notre pays une véritable culture démocratique, gage d’une élection libre et transparente», a souligné Blanche Simonny Abegue.
