L’«Union sacrée pour la patrie», les personnalités politiques et candidats déclarés à la prochaine présidentielle organisent, le 23 juillet prochain, un rassemblement au rond-point de la Démocratie.
Estimant avoir épuisé les voies légales pour contraindre le président de la République à renoncer à sa candidature à l’élection présidentielle d’août prochain, l’Union sacrée pour la patrie (USP), les personnalités politiques et candidats déclarés à la prochaine présidentielle ont annoncé, lors d’un point-presse organisé le 21 juillet courant au siège de l’Adere, devoir recourir aux moyens pacifiques et démocratiques : marches, sit-in, meetings… En leur entendement, l’objectif reste le même : la destitution d’Ali Bongo avant la fin de son mandat.
L’USP et ses alliés invitent le peuple à les rejoindre le 23 juillet prochain au rond-point de la Démocratie pour un rassemblement pacifique qui débouchera sur une marche en direction de la place de Rio à Libreville. «Il est important de souligner, et nous ne le dirons jamais assez, que nous vaincrons Ali Bongo Ondimba et son système inique avec nos paroles et à mains nues. Nous n’utiliserons pas les mêmes armes que lui. Jamais nous ne recourrons à la violence, malgré les provocations», a assuré Albert Ondo Ossa.
Convaincu qu’Ali Bongo a fait venir des armes, des mercenaires pour mater le peuple et le réduire au silence et qu’ils peuvent être infiltrés par des jeunes au service d’Ali Bongo, les organisateurs de ce rassemblement disent avoir sollicité du ministère de l’Intérieur l’encadrement de cette marche par les forces de sécurité de première catégorie. «J’en appelle au civisme et au patriotisme des forces de sécurité et de défense de notre pays et les invite instamment à la mesure, au discernement et au professionnalisme», a lancé le coordonnateur de l’USP. «L’heure des choix est arrivée : défendre la patrie ou défendre un imposteur», a-t-il tranché.
