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Tournée républicaine : Annonce à Oyem du septennat de la formation des jeunes
Publié le vendredi 22 juillet 2016   |  Gabon Review


Présidentielle
© Autre presse par DR
Présidentielle 2016: Ali Bongo Ondimba dépose son dossier de candidature
Samedi 10 juillet 2016. Libreville. Le président sortant Ali Bongo Ondimba a procédé au dépôt du dossier de candidature comme prévu, accompagné de plusieurs personnalités parmi les militants, membres de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence et des membres de sa famille.


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En séjour dans le Woleu-Ntem dans le cadre de la deuxième étape de sa tournée républicaine, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a lancé, à Oyem, le septennat de la formation des jeunes.

Au pas de charge, Ali Bongo Ondimba a été, le 21 juillet courant, à Oyem après deux jours passés dans l’Ogooué-Ivindo où, avec son épouse Sylvia Bongo Ondimba, il a rencontré les populations des différents départements de cette province. Comme lors de la première étape dans les provinces de la Nyanga, de la Ngounié et du Moyen-Ogooué, le discours, constant, s’articule autour du partage, de l’égalité des chances, la femme, la jeunesse, la formation, la paix et le développement du Gabon.

«Je suis venu vous voir, vous écouter, vous entendre et discuter avec vous», a lancé Ali Bongo Ondimba à l’entame de son speech dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Faisant le constat selon lequel, au cours de ses différents déplacements dans l’hinterland, les problèmes rencontrés sont littéralement les mêmes, il a dit vouloir apporter des solutions plus efficaces. Mais cela, a-t-il indiqué, passe par la préservation de la paix. «Nous sommes un pays en paix et nous allons rester en paix», a-t-il exulté devant la population amassée à la place des fêtes d’Oyem. «Nous ne laisserons personne menacer cette paix. Cette paix qui nous permet de mener le développement du pays», a-t-il mis en garde.

En venant au concept de l’«égalité des chances» dont il a lancé un programme du même nom en février dernier, Ali Bongo l’a illustré par la fin du monopole de la province de l’Estuaire sur le poste de Premier ministre : «avant il fallait être de l’Estuaire pour avoir ce poste ! Avec moi, que vous soyez du Nord ou du Sud, seul le travail compte. Le mérite. C’est le mérite qui doit être au coeur de notre société que vous soyez fils de fonctionnaire, fils de médecin ou fils de ministre.»

Le chef de l’Etat est apparu plus virulent que dans les autres provinces. Il s’est rappelé et a laissé entendre qu’avant son arrivée à Oyem, il avait reçu des fiches lui indiquant qu’il y sera mal accueilli. Ce qui ne fut pas le cas et face à une population nordiste vraisemblablement acquise à sa cause, il a été un peu plus dur contre ses adversaires, parlant de «sorciers», d’«ingrats» et les accusant d’être aussi à l’origine de la mort du président Omar Bongo Ondimba. Le disant, Ali Bongo a relevé que l’attitude par le passé de ces hommes qui se drapent désormais des oripeaux de la pureté et d’une candeur à toute épreuve, qui ont précipité le départ dans l’au-delà de son prédécesseur.

Abordant les perspectives, Ali Bongo a déclaré qu’il n’y aura «pas d’émergence sans les femmes gabonaises». «Grâce à vous, femmes, nous allons accélérer le développement de ce pays», a-t-il dit ajoutant qu’aux côtés des femmes, il a besoin de la jeunesse, «cette jeunesse qui est sacrée, cette jeunesse qui est l’avenir de notre pays».

«Nous avons eu un certain nombre de difficultés, mais nous ne nous sommes pas arrêtés en chemin. Je suis donc venu vous dire qu’au vu de ce que nous avons commencé à faire, nous devons faire davantage pour que l’émergence puisse atteindre partout», a-t-il précisé, rappelant que l’axe routier Bitam-Mayumba se fera d’ici-là, non-stop. «Il faut connecter tout le pays. Il était important que toutes les provinces du pays puissent se toucher. Ensuite, l’eau et l’électricité vont suivre», a promis le président de la République qui, dans un langage cru, a dénoncé ceux qui ne veulent que le développement de leurs poches. «Un leader rassemble», a-t-il affirmé appelant la population du Woleu-Ntem à refuser la division. «Nous voulons l’unité», a-t-il martelé, soulignant au passage : «Nous n’avons pas peur des sorciers, nous sommes les enfants de Dieu, nous irons au paradis».

C’est dans ce contexte qu’Ali Bongo a annoncé qu’il lançait, à partir d’Oyem, le Septennat de la formation de la jeunesse gabonaise, comme il l’avait fait en 2015 dans l’Ogooué-Ivindo pour la Décennie de la femme gabonaise.

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