L’Association des retraités du secteur privé et parapublic (ARSPP) a lancé un véritable cri d’alarme pour une refonte du mode de calcul des pensions retraite.
A la faveur d’un point-presse dans la commune d’Owendo, l’Association des retraités du secteur privé et parapublic (ARSPP) a fustigé le fait que, depuis de longs mois, nombre de ses adhérents touchent une pension mensuelle 50 000 francs quand ce n’est pas moins, pour les plus mal lotis. Disant ne rien comprendre à la gestion des anciens agents du privé et du parapublic, les retraités ont affirmé s’interroger sur le silence des pouvoirs publics quant à la définition d’un nouveau mode de calcul de leurs pensions. D’où les soupçons divers.
Selon le président de l’ARSPP, depuis janvier 2015, plusieurs retraités ont vu leurs pensions divisées par trois du fait de la mensualisation du versement. Dénonçant la précarisation des retraités, Basil Okogho a estimé que la récente revalorisation des pensions des retraités du secteur public est une injustice. Dans la foulée, il est revenu sur les réalités auxquelles les retraités font face : difficultés à joindre les deux bouts, fragilité de la santé…
Face à cette situation, l’ARSPP a lancé «un cri d’alarme» aux pouvoirs publics, invitant le président de la République à ne pas «abandonner (les retraités) au quai de la gare de l’émergence» et à «rétablir une égalité des chances par un traitement équitable de tous les retraités, quel que soit leurs secteurs d’activité».