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Gabon: Trois billets pour assister aux funérailles de l’opposition gabonaise !
Publié le mercredi 20 juillet 2016   |  Times Gabon


Présidentielle
© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : six candidats exigent la démission du président de la CENAP
Dimanche 17 juillet 2016. Six candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont exigé à l’issue d’une réunion à Libreville au siège de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE) la démission du président de la Commission électorale nationale et permanente (CENAP), René Aboghe Ella pour manque de neutralité


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Si l’opposition avait tout misé sur l’irrecevabilité de la candidature d’Ali Bongo, cela veut dire qu’aujourd’hui, elle se sent désemparée et anéantie. Ali sera bien candidat le 27 août 2016 au Gabon. Cette nouvelle divise l’opposition gabonaise d’autant plus qu’elle n’était pas, dès le départ d’accord sur la conduite à tenir. Les derniers soubresauts auxquels on assiste devraient sonner la fin du semblant d’unité de ladite opposition. Que va-t-il se passer maintenant ?

D’abord, il y aura au sein de l’opposition les adeptes de la violences. Ce concept est assumé par Bruno Ben Moubamba, financé par Léon Paul Ngoulakia, Guy Nzouba Ndama et Jean Ping. Il s’agit pour eux de créer les conditions d’une ingouvernabilité du pays pour contraindre le pouvoir à la négociation. C’est un concept qui ne plaît pas à tout le monde, puisqu’il a le désavantage d’effrayer les Gabonais épris de paix et donc d’envoyer leur vote vers Ali Bongo, qui lui, ne parle que de paix.

Ensuite, il y a ceux qui pensent qu’il ne faut pas aller aux élections. Ce groupuscule de l’opposition fera face à l’histoire de notre pays et ailleurs. L’histoire nous apprend que chaque fois qu’un régime a eu en face une stratégie de boycott de l’élection, ce régime en est sorti renforcé. Les expériences du passé prouvent que lorsque l’opposition gabonaise avait boycotté les législatives, le PDG en était ressorti plus renforcé. Je crois que cette option ne va pas prospérer.

Enfin, il y a ceux qui pensent qu’il faut aller à l’élection présidentielle du 27 août 2016. Au regard des sommes d’argent extraordinaires qu’ils ont dépensé, ils ne peuvent pas se permettre de rater cette échéance. Et les mêmes se disent que plus on retarde l’élection, moins ils ont des chances de l’admettre. Il vaut mieux pour eux aller maintenant pour au pire des cas finir chef de fil de l’opposition gabonaise. Cette opposition est incarnée par Jean Ping et contre toute attente par Casimir Oye Mba qui pourtant est un des signataires de la DTE.

Voilà à quoi nous allons assister ces prochains jours. Les Gabonais observent et ont sûrement leur mot à dire. Le rendez-vous est pris pour le 27 août 2016.

Alexandre Mono

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