Après plusieurs mois de spéculation, le licenciement de100 agents de la société Airtel Gabon se précise.
Selon un confrère, ce licenciement fait suite aux difficultés financières que traverserait la filiale indienne. En dépit du chiffre d’affaires de 23 milliards de francs réalisé au 1er trimestre 2016, l’opérateur de la téléphonie mobile au Gabon, décide tout de même de réduire sa masse salariale.
Pour les délégués du personnel, ce plan de licenciement économique volontaire est abusif en ce sens qu’il ne respecte pas le code du Travail. Car, selon eux, le calcul de l’indemnité forfaitaire de départ est jugée « insignifiant » et « humiliant » par les employés licenciés dont certains ont accumulé plus de 10 ans de service. Ce qui compliquerait les négociations.
La liste de 100 employés a été arrêtée et les concernés seraient donc engagés dans des négociations avec la direction de l’entreprise en vue de bénéficier de la totalité des indemnités qui leur reviendraient de droit. Rappelons que depuis 2 ans, le groupe indien traverse une période assez sensible sur le continent.
Pour redresser la situation financière de la branche africaine d’Airtel qui pique du nez avec un exercice fiscal défavorable caractérisé par un solde déficitaire de près de 580 millions de dollars, les négociations avec le preneur Orange si elles aboutissent à un accord de cession, pourraient s’accompagner d’un plan de départ. En effet, la cession au groupe français Orange est effective pour les filiales du Tchad, du Burkina Fasso et du Congo Brazzaville. En sera-t-il de même pour la filiale gabonaise?