Recevant, le 19 juillet courant, le rapport général sur la situation de la femme et de la fille gabonaises, le président de la République a déclaré qu’il s’agit d’une «feuille de route qui invite à l’action».
Le rapport sur la situation de la femme gabonaise est accompagné d’un plan décennal et d’un plan triennal d’autonomisation de la femme.
Recevant le document, le président de la République a affirmé que depuis 2009 des actions ont été menées pour améliorer la condition de la femme gabonaise. Ali Bongo a parlé de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), du Fonds nationale d’aide social (FNAS), de la Stratégie nationale d’investissement humain (SNIH) et du Programme pour l’égalité des chances, qui visent à apporter un mieux-être à la population, particulièrement à la femme et à la fille gabonaises. Dans cette optique, il a relevé que le Programme pour l’égalité des chances vise à permettre à chaque citoyen de bénéficier des opportunités de développement.
«L’amélioration de la condition de la femme gabonaise est l’affaire de tous», a-t-il lancé, souhaitant qu’un accent particulier soit mis sur la préservation de la famille. Ce faisant, il a invité la société toute entière à se mobiliser pour faire changer les mentalités pour le bien et le développement de tous.
En mars 2015, lors de son passage dans la province de l’Ogooué-Ivindo, Ali Bongo avait décrété les années 2015-2025, décennie de la femme gabonaise. Il affirmait alors tenir compte des discriminations dont sont victimes les femmes, reconnaissant cependant qu’il faut du temps pour bien identifier les problèmes, les étudier et prendre des décisions concertées et inclusives. Raison pour laquelle, en novembre 2015, une commission nationale consultative sur cette décennie de la femme gabonaise fut créée.