DEUX jours durant, s'est tenue, à Kigali au Rwanda, la 27e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de I’Union africaine (UA). Ce sont près de cinquante dirigeants du continent, dont le numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui ont planché sur des questions d'intérêt commun : les nouveaux mécanismes d’autofinancement, l’adoption du budget de l’Union africaine, l’examen du rapport de la présidente de la commission sur les activités du Conseil de sécurité et de paix et – enjeu principal de ces assises continentales –, l’élection du nouveau président de la Commission de l'UA.
Concernant justement le vote qui devait désigner ce dirigeant, aucun des trois candidats en lice, Agapito Mba Mokuy (Guinée-Equatoriale), Pelonomi Venson-Moitoi (Botswana) et Speciosa Wandira-Kazibwe (Ouganda), n’a obtenu les deux tiers des voix nécessaires pour succéder à la Sud-Africaine Dlamini Nkozasana Zuma, dont le mandat est arrivé à son terme. A noter que le Gabon a soutenu le chef de la diplomatie équato-guinéenne Agapito Mba Mokuy. Ladite élection a donc été reportée au mois de janvier 2017, lors de la traditionnelle session d'Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, l'actuelle présidente va assurer les affaires courantes.