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Aménagement du territoire : objectif atteint
Publié le mardi 19 juillet 2016   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse par DR
Jean Pierre Oyiba, ministre gabonnais de la prévoyance sociale


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Le ministre des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire a dressé, le 18 juillet dernier, le bilan septennal de son département, duquel se dégagent les reformes institutionnelles, le plan directeur national d’infrastructure (SNDI) et la mise en œuvre du schéma national d’aménagement et de développement du territoire.

Quarante-huit heures après sa visite d’inspection et d’évaluation des chantiers de réhabilitation des voiries de la province de l’Estuaire, Jean Pierre Oyiba s’est mis à la disposition des médias pour défendre le bilan d’exercice du département ministériel qu’il conduit. De 2009 à 2016, les Gabonais devront retenir que plus de routes ont été construites par rapport à l’ancien régime en une quarantaine d’années, une prouesse qu’il faudrait mettre à l’actif de la vision et de l’engagement du président de la République. «Il faut souligner que depuis 2009, sous la très haute impulsion d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes dans tous les secteurs », a affirmé le ministre des Infrastructures.

Au titre des réformes engagées, depuis son arrivée à la tête du ministère des Infrastructures et des Travaux publics, deux amendements ont vu le jour : la création, dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, d’un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTP-Gabon) et la création de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), afin de permettre une meilleure cohérence dans la réalisation des projets d’Etat et améliorer l’efficacité de l’action publique.

S’agissant des réalisations en matière d’aménagement du réseau routier national, conformément au Plan directeur national d’infrastructure, Jean Pierre Oyiba a vanté l’augmentation du kilomètre de route bitumée sur l’ensemble du pays, représentant 20% des objectifs assignés pour 2020. «Avant octobre 2009, le linéaire des routes bitumées sur l’ensemble du pays était de 1241 Km, dont 60 Km de voie express, 1006 Km de routes nationales, 132 Km de routes provinciales et 103 Km de routes départementales, contre un linéaire total de routes bitumées de 783 Km, dont 592 Km réceptionnés (554 Km de routes nationales et 38 Km de voiries des capitales départementales) et 191 Km non réceptionnés, réalisés de 2009 à 2016», a indiqué le ministre des Infrastructures et des Travaux publics. Jean Pierre Oyiba a affirmé que «des efforts considérables ont été déployés, par le président de la République, pour améliorer le quotidien des Gabonais en dépit de la baisse drastique du prix du baril de pétrole».

Les chantiers en cours, devant s’achever après 2016, font état d’un linéaire total de 886 Km, avec 818 Km de routes nationales ou provinciales et 68 Km de voiries départementales. À cela s’ajoutent plusieurs ponts entre autres : celui sur le fleuve Ogooué au village Ozouri, sur la lagune Nkomi au village BP, le pont sur l’Ogooué à Boué, le pont sur la Banio et celui de Kango.

Au titre des réalisations relatives aux travaux d’entretien des routes en terre, en régie et en entreprise et ceux des voiries urbaines, de 2015 à aujourd’hui, trois vastes programmes d’aménagement routier ont été lancés dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda à savoir : le programme triennal des travaux de réhabilitation des voiries communales ; le programme des travaux d’urgence des voiries et le programme de réhabilitation des 29 voies recensées par l’ANGT dans les trois communes citées plus haut.

Si la satisfaction y est, il reste que les actions initiées pendant les sept dernières années n’ont pas été épargnées d’obstacles. Incivisme des populations, installations anarchiques, absence de plan d’urbanisme et récession financière sont autant de maux qui minent ce programme. «Globalement, l’objectif desdits programmes est d’améliorer le cadre de vie et les conditions d’hygiène des populations. Nos objectifs ont été atteints. Nous notons cependant des insatisfactions au regard des exigences des populations, car ils demandent toujours plus», a rappelé Jean Pierre Oyiba.

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