L’IFC et le Proparco ont récemment consenti à accorder un prêt de 85 millions d’euros pour le financement des projets de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
L’International finance corporation, filiale de la Banque mondiale, et le Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), ont récemment consenti à apporter leur aide à la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) pour l’aboutissement de son programme de rénovation de ses infrastructures. Pour ce faire, les deux structures financières ont accordé un prêt de 85 millions d’euros (environ 5,61 milliards de francs CFA), selon un récent communiqué. Pour la filiale gabonaise du groupe Eramet qui exploite un réseau ferroviaire long de 650 km, allant de Libreville à Franceville, ce prêt arrive à point nommé et devrait permettre de trouver une solution aux nombreux problèmes enregistrés ces dernières années.
Pour la directrice des régions Afrique de l’ouest et Afrique centrale à l’IFC, cet argent permettra de financer «la remise en état du Transgabonais», et d’améliorer les services de la société qui exerce également dans le transport de marchandises, de fer et de manganèse.
Le financement consenti comprend 52,5 millions d’euros apportés par IFC et 32,5 millions d’euros par Proparco. Celui-ci, arrêté conformément au programme de Setrag, qui devrait aboutir en 2022, a été conclu sur une durée de quatre ans pour la première phase. Une phase dont le coût est estimé à 236 millions d’euros, indique le site de Jeune Afrique, alors que le coût total du projet, étendu sur sept ans, est estimé à 330 millions d’euros.
Si la Setrag est détenue à 29 % par l’Etat gabonais, le deuxième actionnaire devrait faire une contribution de 86 millions d’euros pour le financement du programme d’investissement. Pour le reste des financements, la société compte sur la contribution de Comilog et sur les gains générés par Setrag à travers l’exploitation du Transgabonais.