Le Parti démocratique gabonais (PDG) s’est réjoui, le 14 juillet courant, par l’entremise de ses porte-paroles Clémence Mezui Me Mboulou et Léandre Anoue Kiki, de la tournée républicaine du chef l’Etat et des projets réalisés dans les provinces de la Ngounie et la Nyanga, avant de condamner les actes posés par certains membres de l’opposition.
Au moment où Ali Bongo achève la première étape de la tournée républicaine qui l’aura conduit dans les provinces de la Ngounie et la Nyanga, le PDG s’est déjà félicité du bilan à mi-parcours de cette excursion. C’est du moins ce qui ressort du point-presse tenu par Clémence Mezui Me Mboulou et Léandre Anoue Kiki : «ce périple à travers le Gabon, est l’occasion de communier avec le peuple et de renforcer la confiance au regard des nombreuses réalisations concrètes enregistrées depuis sept ans (…). L’espoir des lendemains meilleurs est là, (…) espoirs caractérisés par la mise en service du pont sur la Banio, le désenclavement, l’interconnexion des centres urbains, ainsi que le lancement des travaux de l’aéroport, des voiries urbaines de la commune de Mayumba, pour ce qui est de la Nyanga», a déclaré Léandre Anoue Kiki.
En ce qui concerne la Ngounie, nous notons les succès engrangés avec la collaboration de l’entreprise Olam dans le cas de la plus grande palmeraie d’Afrique à l’origine de nombreux emplois, le bitumage de plusieurs tronçons routiers, permettant d’ouvrir davantage cette province au reste du pays, le redémarrage des travaux du barrage sur les chutes de l’impératrice», a-t-il poursuivi.
En venant aux lettres de contestation déposées par des membres de l’opposition et la société civile à la Commission nationale autonome et permanente (Cenap) en vue de la disqualification d’Ali Bongo, Léandre Anoue Kiki a condamné les tentatives honteuses d’une opposition, composée, selon lui, de ceux qui hier étaient aux affaires et dont le bilan porte sur le retour en arrière, de faire pression sur la commission éléctorale. Même son de cloche pour Clémence Mezui Me Mboulou qui, au-delà de la condamnation, a estimé l’affaire de la filiation d’Ali Bongo est déjà close.