Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, a fait le bilan d’étape de la tournée républicaine d’Ali Bongo Ondimba dans les deux provinces du sud du Gabon.
Fidèle à son habitude d’une conférence de presse par semaine, le Porte-parole du gouvernement, en tournée avec le chef de l’Etat, a livré, le 13 juillet 2016, le résumé du séjour d’Ali Bongo Ondimba dans les provinces de la Ngougnié et de la Nyanga.
Alain-Claude Bilie-By-Nzé s’est épanché sur le motif de cette tournée alors que s’annonce la campagne électorale en prélude à l’élection présidentielle fixée au 27 août 2016. Pour lui, il s’agit d’une «tournée sereine, explicative auprès des populations». Le porte-parole du gouvernement a également relevé qu’il s’agit d’une tournée de «vérité» : «La vérité sur ce qui a été fait et sur le fait qu’au bout de sept ans, le chef de l’Etat a acquis l’expérience». À propos de l’expérience acquise, l’on a appris que, comme le dit souvent Ali Bongo, le premier mandat a été comme une «voiture en rodage ». «Maintenant le temps de l’accélération est arrivé. S’il plait à Dieu, il y a un second mandat, cette accélération se fera dans les domaines où le besoin est et il y aura la conservation là où il est nécessaire de conserver les acquis », a indiqué le ministre de la Communication.
Répondant à un journaliste à propos de cette tournée qui a tout l’air d’une campagne électorale, le porte-parole du gouvernement a expliqué : «depuis 7 ans, une violente campagne faite d’invectives, de haine, de contrevérités, de malfaçon s’élève contre le chef de l’Etat». «Depuis 7 ans, a-t-il ajouté, la population gabonaise est abreuvée de contre-vérités de la part de ceux qui, au départ, étaient des contradicteurs, devenus ensuite des concurrents pour devenir enfin des adversaires», a-t-il énoncé avant de marteler que «le chef de l’Etat n’est pas en campagne».
Bilie-By-Nzé a souligné qu’Ali Bongo Ondimba venait devant les Gabonaises et les Gabonais dans le contexte où des choses ont été dites. «Il nous a semblé nécessaire non seulement de présenter ce qui a été fait, mais aussi d’expliquer la voie à suivre pour le Gabon», a-t-il indiqué, précisant qu’«il s’agit d’engager et de fixer les perspectives».
Dans ce contexte d’explication et d’éclairage, il était également nécessaire pour Ali Bongo de répondre à certaines interrogations notamment sur le climat de haine, sur la désinformation. «Ne pas dire un mot sur la désinformation, c’est vivre dans un monde irréel», a fait remarquer Alain-Claude Bilie-By-Nzé pour ajouter que «dans un monde réel, les populations étaient lourdement désinformées et il était utile de rétablir la vérité».
À propos du groupe qui a déposé à la Commission nationale électorale autonome et permanent (Cenap)un certificat d’adoption d’Ali Bongo avec l’appui d’un Congolais, le ministre de la Communication a rappelé que le dossier du chef de l’Etat a été déposé et l’on n’en attend que ce qu’il en sortira après examen. «Le reste est digression», a-t-il ironisé.