Libreville – Les militants de la société civile, dont le syndicaliste et universitaire, Jean Remy Yama, interpellés samedi dernier à Libreville ont été placés mercredi sous mandat à la prison centrale de Libreville, a appris Gabonactu.com de sources concordantes.
Le juge d’instruction chargé du dossier leur a collé 10 jours de détention pour nécessité d’enquête. Ces activistes ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’organiser un meeting à quelques mètres du rond point de la Démocratie où au même moment, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, organisait également un meeting après avoir déposé sa candidature pour l’élection présidentielle du 27 août prochain.
La rencontre de la société civile, dispersée par la police à coup de gaz lacrymogène avait pour but de protester contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba qui serait inéligible en vertu de l’article 10 de la constitution selon lequel tout gabonais ayant acquis la nationalité ne peut briguer le fauteuil présidentiel. Ali Bongo Ondimba est soupçonné par ses opposants d’être un fils adoptif d’Omar Bongo Ondimba.
26 personnes étaient arrêtées samedi dernier. L’on ignore si ce sont les 26 personnes interpellées qui sont actuellement écroués à la prison centrale.