Suite aux actes de vandalisme perpétrés contre ses bus, lors du dépôt de candidature d’Ali Bongo, la Société gabonaise de transport (Sogatra) a annoncé une plainte contre X.
Ayant vu ses bus vandalisés, la Société gabonaise de transport (Sogatra) a annoncé un plainte contre X en vue d’identifier les auteurs de ces «agissements d’un autre âge tendant à nuire aux investissements consentis par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration de l’offre de transport urbain et interurbain au Gabon». La Sogatra espère aussi faire la lumière sur les «agressions physiques» dont ont été victimes ses chauffeurs.
Dans un récent communiqué, son directeur général a indiqué que ces véhicules étaient sous contrat de prestation le jour de ces attaques. Il s’agissait d’honorer un engagement avec un client, en l’occurrence le Parti démocratique gabonais (PDG). Se défendant de toute appartenance politique, la Sogatra a déploré que des véhicules récemment acquis à hauteur de plusieurs millions de francs aient été endommagés.
En effet, le 9 juillet dernier, alors que la Sogatra prenait part à la première édition du salon des transports, au cours duquel elle a présenté au public ses nouvelles offres, un groupe d’individus non identifiés a entrepris de vandaliser ses véhicules. Les auteurs de ces actes n’ont, sans doute, pas apprécié que ces bus aient été mobilisés pour le transport des participants à la marche en faveur de la candidature d’Ali Bongo. Affirmant que le transporteur public n’a pas cessé de se battre pour revenir au mieux de sa forme, en dépit des nombreuses difficultés auxquelles il fait face, Patrick Assélé Ondziania a tenu à porter cet incident à l’appréciation de l’opinion publique.
